• Dans l'attente du vote définitif du projet de loi de finances, la taxation des intérêts se confirme pour les PEL de plus de 12 ans.

    Mauvaise nouvelle pour des détenteurs de plans d'épargne logement (PEL) de plus de douze ans. En pleine discussion budgétaire, la commission mixte paritaire composée de quatorze députés et sénateurs vient de confirmer la suppression de leur défiscalisation. Par conséquent, dès le ler janvier 2006, les titulaires de PEL de plus de douze ans seront imposés à l'impôt sur le revenu, pour les intérêts courus à partir de cette date. Ils devront faire figurer ces intérêts dans la déclaration de revenus 2006 qu'ils établiront au printemps 2007. A moins qu'ils n'optent pour le prélèvement libératoire de 16%.
    Cette disposition devrait toucher les PEL ouverts à partir du ler janvier 1994 et assortis d'un taux de rémunération, hors prime de 4,62%. Elle vise surtout à fiscaliser ceux qui ne demandent pas de prêt immobilier et utilisent leur plan comme un « super livret ». Source : © lesechos.fr Informations copyright

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  • Selon le bureau d'études BIPE, l'année 2006 sera marquée par un net ralentissement pour les placements réalisés dans deux secteurs : l'assurance vie et surtout l'immobilier.

    Le Bipe estime que le 1er février 2006, la rémunération du livret A devrait être portée à 2,25%. La hausse des taux d'intérêt longs se poursuivra au cours de l'année et ils devraient atteindre 3,9 % en décembre 2006. Ces deux facteurs auront pour conséquence de faire ralentir sensiblement les crédits et les dépenses de logement des ménages et, notamment, les ventes de logements.
    Par ailleurs, la collecte sur les livrets se tassera nettement pour les livrets fiscalisés, mais elle rebondira pour les livrets défiscalisés (livrets A, Codevi, livrets d'épargne populaire) à la suite de la hausse des taux réglementés de début février.

    La collecte sur les contrats d'assurance vie continuera de progresser, mais à un rythme nettement ralenti par rapport à 2005 (une croissance de 6% en 2006 est prévue contre une croissance de 14% en 2005). Toutefois, le flux d'épargne des ménages investi en assurance vie représentera encore plus des trois cinquièmes du total des nouveaux placements financiers.
    En revanche, la collecte des valeurs mobilières devrait être plus importante qu'en 2005, moins à cause des souscriptions d'actions cotées qu'en raison d'une certaine reprise de la collecte sur les OPCVM généraux et sur les fonds d'investissement divers (FCPE d'épargne salariale et les nouveaux OPCI).

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  • Le projet de loi portant engagement national pour le logement est actuellement en cours d'examen par le Sénat et devrait faire l'objet de nombreux amendements autour des grandes lignes suivantes. Mobilisation de la ressource foncière pour la réalisation de logements Simplification des procédures de mise en vente des terrains de l'Etat et renforcement de sa capacité d'initiative pour y faire réaliser des projets. Encouragement des maires dans ce sens Renforcement du caractère opérationnel des plans locaux d'urbanisme et autorité conférée à ces plans d'imposer aux opérations de construction, dans des secteurs définis, un pourcentage minimum de logements sociaux ou intermédiaires. Modification des plans d'urbanisme qui ne permettent pas de répondre aux besoins de construction de logements. Poursuite de l'action en faveur de l'accession à la propriété Application du taux réduit de TVA à 5,5 % aux opérations d'accession sociale à la propriété situées dans les quartiers en rénovation urbaine. Renforcement de l'accès de tous à un logement Préférence dans l'attribution de logements sociaux aux personnes qui sortent de dispositifs d'hébergement d'urgence ou qui reprennent une activité après un chômage de longue durée. Interdiction des coupures d'eau, d'électricité et de gaz dans les logements pendant la période de trêve hivernale pour les ménages en difficulté. Modernisation des opérateurs du secteur Unification du statut des offices publics Hlm et élargissement du rôle de l'ANAH qui deviendra l'Agence nationale de l'habitat et pourra développer plus largement le parc locatif privé à loyers maîtrisés. Source : © directgestion.fr Informations copyright

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  • La galère des intérimaires tire à sa fin

    Cette catégorie d'actifs pourra désormais accéder au crédit aux mêmes conditions que les autres clients. A condition de justifier d'un volume conséquent d'heures travaillées.

    Si pour certains emprunteurs les banques déroulent le tapis rouge, pour d'autres au contraire, devenir propriétaire grâce au crédit est quasiment impossible. C'est le cas des seniors (voir encadré) mais aussi de nombreux actifs. Certains profils financiers sont, en effet, jugés à risques par les établissements financiers.

    Discrimination injustifiée


    Tandis que les fonctionnaires et les salariés en contrat à durée indéterminée obtiennent de bonnes conditions de crédit, les intérimaires se voient poliment écartés. Une enquête récente a ainsi révélé que, pour 73 % d'entre eux, l'accès au crédit immobilier est très difficile. « Ces refus sont plus justifiés par des préjugés que par une analyse financière objective », estime le Crédit Immobilier de France (CIF). L'établissement spécialisé a donc accepté de répondre à l'appel d'offres lancé par le Fonds d'action sociale du travail temporaire. « Une grande partie de cette population est tout à fait solvable et elle ne présente pas de risques très différents de ceux de la clientèle classique », explique Claude Sadoun, le président du CIF.

    Bientôt un Observatoire


    S'ils peuvent justifier d'un total de 1 200 heures d'intérim, dont 600 heures de mission sur une année, les intérimaires ont désormais accès à l'offre de la banque dans les mêmes conditions tarifaires que les autres clients. Actuellement, la fourchette des taux révisables capés à + 1,5 hors assurance est comprise entre 3,10 % et 4,20 %. Et pour tirer les leçons de l'expérience, un Observatoire de l'accession à la propriété des intérimaires va également voir le jour.

    Dur dur pour les seniors...

    Les banques ne prêtent pas aux seniors sans assurance décès et, compte tenu de leur âge, ces derniers sont exclus des contrats groupes des établissements. La solution envisagée par le gouvernement ? Le prêt intergénérationnel. Le projet, guère avancé pour le moment, fait partie de la loi portant engagement national pour le logement. En attendant, il est possible de recourir à d'autres solutions : garantir votre crédit par un nantissement de titres, passer par un courtier (April, par exemple) ou vous adresser à la SBE, la banque spécialisée pour les seniors.

    Source : © votreargent.fr Informations copyright

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  • Pour l'ensemble des assureurs, l'exercice technique 2005 est en aggravation en ce qui concerne l'assurance habitation. En cause, une sinistralité accrue...On constate notamment davantage de dégâts des eaux. Sans oublier le poids des catastrophes naturelles, comme les inondations ou la sécheresse.
    La Macif a ainsi enregistré une forte aggravation de la sinistralité sur deux postes principaux au cours des trois dernières années : + 22 % en incendie et + 16 % en dégât des eaux. Et une augmentation du prix des travaux.
    Depuis quelques années, le coût moyen des sinistres progresse tandis le coût des réparations ou des travaux dans le secteur du bâtiment ne fait qu'augmenter. Et si le taux de TVA à 5,5 % n'était pas prorogé après le 1er janvier 2006, cela arrangera encore moins les choses. Des primes en hausse de 3 % en moyenne La hausse des tarifs est généralement indexée sur des indices - qui, pour 2005, sont à la hausse : + 1,7 % pour l'indice de la Fédération française du bâtiment (FFB) et + 1,6 % pour l'indice Insee à la consommation.
    Selon leur politique tarifaire, les compagnies et les mutuelles vont répercuter tout ou partie de l'augmentation de l'un de ces indices de référence ou choisir de ne pas indexer leurs contrats habitation. Azur : baisse ciblée, non précisée GMF : stabilité voire baisse moyenne de 5 % hors indice. Maaf : augmentation des primes de 3,5 %, hors indice. Macif : contrats non indexés, cotisations en hausse de 3 %. Maif : primes en progression de 5 %, sans indexation. Matmut : augmentation modérée, non précisée. MMA : cotisation stable, hors indice FFB. Mutuelle de Poitiers : augmentation de près de 4 % malgré une diminution de 2 % de la cotisation habitation.

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