• Le relèvement des taux va pousser un peu plus les emprunteurs vers les taux fixes mais sa faible ampleur aura un impact minime sur le coût des crédits.

    « L'effet sera paradoxal ». La hausse de 25 points de base des taux de la Banque centrale européenne « provoquera une hausse de la demande des prêts immobiliers à court terme », estime Jean-Michel Six, chief economist Europe chez Standard & Poor's. Ce qui est sûr, c'est que ce relèvement des taux, symbolique par son ampleur, poussera les emprunteurs vers les taux fixes, renforçant une tendance déjà bien installée en France. La part des taux variables est ainsi passée de 22 % en octobre 2003 à 33,6 % en septembre, avec une pointe à 34,8 % en mai.
    Mais la faible ampleur de la hausse des taux de la BCE aura surtout un impact minime sur le coût des crédits. « Cela signifie 1 % de charge de remboursement mensuel par an », indique Michel Mouillart, professeur à l'université Paris X. Une surcharge qui n'aura en outre d'impact immédiat que sur les taux variables, soit un tiers de la production nouvelle du marché. Qui plus est, rappelle Laurent Quignon, économiste à BNP Paribas, « le prix des crédits immobiliers variables avait déjà largement intégré ce léger relèvement ». Ce qu'on confirme à l'UCB et chez HSBC.

    Les yeux sur les taux longs
    Les professionnels ont en fait les yeux rivés sur la hausse des taux longs qui impacte le gros du marché du crédit immobilier en France, les taux fixes. Déjà, le taux de l'OAT à 10 ans est remonté d'une trentaine de points de base depuis un point bas en septembre, à 3,046 %. Ce mouvement a entraîné une hausse des crédits à taux fixes de 3,25 % à 3,4 % en moyenne, selon les dossiers.
    Ce mouvement devrait se poursuivre. « Il devrait y avoir un réajustement des taux longs aux fondamentaux économiques de croissance et d'inflation vers 3,7 % à l'été 2006, contre 3,4 % aujourd'hui, entraînant une hausse de 10 à 20 points de base des crédits à taux fixes », indique Laurent Quignon.
    Mais certainement pas davantage. « On ne voit pas de raisons pour un relèvement significatif des taux longs », estime François Drouin, président du directoire du Crédit Foncier. Une telle hausse devrait pousser les ménages à reporter leur décision d'achat, entraînant une stabilisation de la demande de prêts, « mais en aucun cas un bouleversement du marché immobilier », indique-t-on au Crédit Mutuel.

    Source : © lesechos.fr  Informations copyright

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  •  Il  ne vous reste plus qu'un mois pour profiter de certains avantages ou remplir certaines obligations. Il n'y a pas de temps à perdre !

    La fin de l'année est traditionnellement l'occasion de profiter de certains avantages. Le 31 décembre est, en effet, souvent pris comme date butoir pour certaines mesures fiscales ou réglementaires. Par exemple, les dons effectués avant le 1er janvier au profit des associations d'aide aux personnes en difficulté ouvrent droit à une réduction d'impôt de 75 % des versements, dans la limite de 470 euros. S'ils sont consentis à d'autres organismes d'intérêt public, la réduction est égale à 66 % des versements, pris dans la limite de 20 % du revenu imposable. Mais cette mesure est valable tous les ans.
    A l'inverse, un certain nombre de règles s'appliquent seulement jusqu'à la fin de cette année ou changent en 2006. La réglementation évolue notamment si vous possédez une piscine. Reste que la plupart des mesures ont une connotation fiscale.

    Faites un don Sarkozy. La possibilité de faire un don manuel exceptionnel de 30 000 euros en numéraire (espèces, chèque, virement...), en franchise totale de droits et en plus des abattements habituels, prend fin le 31 décembre. Le don peut être effectué à des enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, ou encore, à défaut de descendance directe, à des neveux et nièces.

    Donnez en pleine propriété. Toutes les donations en pleine propriété bénéficient jusqu'à la fin de l'année d'une réduction de 50 % sur les droits de mutation, quel que soit l'âge du donateur. A compter du 1er janvier prochain, la règle sera moins favorable : la réduction sera de 50 % pour les donateurs de moins de 70 ans et elle se limitera à 30 % entre 70 et 80 ans.

    Reportez les donations en usufruit ou nue-propriété. En fonction de votre âge, il peut être urgent d'attendre le 1er janvier si vous envisagez une donation en usufruit ou nue-propriété. Pour l'usufruit, la limite d'âge pour bénéficier de la réduction de 50 % sur les droits passe de 65 à 70 ans. Celle pour se voir accorder la réduction de 30 % est, elle, repoussée de 75 à 80 ans. Pour la nue-propriété, la limite d'âge passe à 70 ans pour la réduction de 35 % et à 80 ans pour celle de 10 %.

    Débloquez votre épargne salariale. Vous avez jusqu'au 31 décembre pour demander le déblocage exceptionnel des sommes attribuées en 2005 au titre de la participation aux résultats de l'entreprise. A noter : le montant débloqué tout comme les intérêts éventuellement générés seront soumis à l'impôt sur le revenu.

    Faites facturer vos travaux. Le doute plane sur la reconduction en 2006 du taux réduit de TVA à 5,5 %, au lieu de 19,6 %, pour les travaux de rénovation ou d'entretien réalisés et facturés par un professionnel. Si vous avez lancé un chantier, tentez de le faire facturer avant le 31 décembre. Par prudence, mieux vaut toutefois un paiement effectif du solde après finalisation des travaux !

    Passez devant le notaire. Vous êtes marié en séparation de biens et vous voulez changer de régime matrimonial pour adopter un régime de communauté ? Quelle que soit la date d'homologation par le tribunal de grande instance, vous ne paierez ni taxe de publicité foncière à 0,60 %, ni droit de timbre, ni droit fixe d'enregistrement si vous signez chez le notaire avant la fin de l'année.

    Source : © votreargent.fr  Informations copyright

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  • Selon un indicateur semestriel mis au point par le Crédit Foncier et l'école de commerce Essec, la capacité moyenne pour un premier achat immobilier dans l'ancien est de 50,7 mètres carrés, soit 8,7 mètres carrés de moins qu'il y a cinq ans.

    <texte /></texte />Cet indicateur, publié pour la première fois mardi, est calculé pour le premier semestre 2005. «Depuis 2000, la capacité d'achat moyenne des ménages primo-accédants résidant sur le territoire français s'est considérablement dégradée», estiment la banque et l'Essec dans un communiqué commun.

    La marge de solvabilité s'établit à 18 mètres carrés au premier semestre 2005 et elle s'est «fortement contractée». Cette marge représente la surface supplémentaire pouvant être achetée avec un taux d'effort maximum, c'est-à-dire avec des mensualités plus lourdes et une durée de prêt allongée. «La baisse de la marge signifie que les ménages prennent des crédits de plus en plus conséquents (mensualités élevées, durées plus longues) et s'approchent des limites de la solvabilité», selon le communiqué.

    Depuis 2002, la capacité d'achat a diminué régulièrement sous l'effet de la hausse des prix, mais, selon le Crédit Foncier, sa baisse a été enrayée par la mise en place du prêt à taux zéro pour l'immobilier ancien.

    Vous recherchez un crédit immobilier ? en quelques minutes, faites votre demande sur www.petitaux.comSelon un indicateur semestriel mis au point par le Crédit Foncier et l'école de commerce Essec, la capacité moyenne pour un premier achat immobilier dans l'ancien est de 50,7 mètres carrés, soit 8,7 mètres carrés de moins qu'il y a cinq ans.

    <texte /></texte />Cet indicateur, publié pour la première fois mardi, est calculé pour le premier semestre 2005. «Depuis 2000, la capacité d'achat moyenne des ménages primo-accédants résidant sur le territoire français s'est considérablement dégradée», estiment la banque et l'Essec dans un communiqué commun.


    La marge de solvabilité s'établit à 18 mètres carrés au premier semestre 2005 et elle s'est «fortement contractée». Cette marge représente la surface supplémentaire pouvant être achetée avec un taux d'effort maximum, c'est-à-dire avec des mensualités plus lourdes et une durée de prêt allongée. «La baisse de la marge signifie que les ménages prennent des crédits de plus en plus conséquents (mensualités élevées, durées plus longues) et s'approchent des limites de la solvabilité», selon le communiqué.

    Depuis 2002, la capacité d'achat a diminué régulièrement sous l'effet de la hausse des prix, mais, selon le Crédit Foncier, sa baisse a été enrayée par la mise en place du prêt à taux zéro pour l'immobilier ancien.

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  • Taux Euribor 365 jours
    TauxDernierVariationDate
    EUR 1W Euribor2.13800 %+0.00%30/11/2005
    EUR 1M Euribor2.38900 %+0.00%30/11/2005
    EUR 2M Euribor2.43100 %+0.00%30/11/2005
    EUR 3M Euribor2.47300 %+0.00%30/11/2005
    EUR 4M Euribor2.52200 %+0.00%30/11/2005
    EUR 5M Euribor2.56200 %+0.00%30/11/2005
    EUR 6M Euribor2.59700 %+0.00%30/11/2005
    EUR 7M Euribor2.62800 %+0.00%30/11/2005
    EUR 8M Euribor2.66200 %+0.00%30/11/2005
    EUR 9M Euribor2.69300 %+0.00%30/11/2005
    EUR 10M Euribor2.71500 %+0.00%30/11/2005
    EUR 11M Euribor2.74400 %+0.00%30/11/2005
    EUR 1Y Euribor2.76500 %+0.00%30/11/2005

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  • Jean-Louis Borloo a par ailleurs indiqué que la nouvelle aide fiscale pour l'investissement locatif –qu'il a lui-même baptisée «le Borloo populaire»–, serait adoptée via un amendement gouvernemental au projet de loi «Engagement national pour le logement» qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres.
    Ce type de mesure permet d'inciter à l'achat de logements destinés à être loués à des loyers plafonnés, pendant une durée déterminée, en contrepartie d'une déduction fiscale pour le propriétaire.
    Le taux de déduction forfaitaire a été fixé à 40%, un plafond de ressources a été institué pour les locataires, les loyers seront plafonnés à 70% des loyers du marché et l'acquéreur doit s'engager à louer le bien pendant neuf ans, a-t-il détaillé.
    « C'est le meilleur produit », a lancé le ministre, qui a indiqué que le taux de rentabilité de cet investissement était compris entre « 5,7% à 7,4% ». Et d'affirmer qui'il s'agit d'un «meilleur placement» que le dispositif de Robien.
    « L'amortissement est décomposé comme suit: 6% pendant 7 ans, 4% pendant 2 ans, 2,5% pendant six ans », a-t-il poursuivi. Avant d'ajouter que le dispositif dit Robien, qui est conservé, sera retouché, sans donner plus de précisions.

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